11 décembre 2011
7
11
/12
/décembre
/2011
11:19
De riches Italiens attaquent une filiale monégasque de la banque pour avoir misé sur la dette argentine avant la faillite du pays en 2001.
[...]
Seul angle d’attaque possible, le défaut de conseil. Un argument jugé recevable par la cour d’appel de Monaco. Dans un arrêt il y a quelques semaines, elle condamne la banque à verser 80 000 euros à un professeur de gymnastique italien qui avait souscrit des obligations Tango en 1999. BNP Paribas aurait eu un «comportement fautif» pour avoir «dissimulé» à son client «le caractère hautement spéculatif de ces titres», alors qu’elle en avait «connaissance». Dès cette date, Standard & Poor’s notait l’Argentine BB, ce qui en faisait un investissement spéculatif. «Mon copain n’était pas un financier professionnel, assure Stéphanie Boy. La banque aurait dû l’informer qu’il y avait une menace de faillite. C’est comme si on lui avait conseillé d’acheter des obligations grecques il y a un an !»